2017, avril
Deux séminaires ont été organisés, du 7 au 9 avril et du 22 au 23 avril.
Ils portaient sur le thème de la Doctrine sociale de l’Église. De tous temps, l’Église catholique s’est attachée à proposer des enseignements, afin d’apporter des réponses aux questions sociales qui agitent les hommes : non seulement dans le domaine religieux, mais aussi social.
Afin de répondre à la transformation radicale que représente la révolution industrielle dans certains pays, le Pape Léon XIII publia en 1891 l’encyclique Rerum novarum.
Sa réponse à la grande misère des ouvriers condamna sans ambiguïté le socialisme, qui oppose les classes alors qu’elles doivent être unies par l’harmonie et la concorde, mais aussi le capitalisme, dès que celui-ci oublie que l’homme doit être au cœur des questions économiques et non un simple outil de travail.
Une ligne de crête difficile à tenir mais que l’Église proposa comme une troisième voie.
Le Pape Léon XIII encouraga aussi vivement les catholiques à s’engager dans le domaine social, par la fondation d’associations et de syndicats chrétiens. Dans la Moselle, par exemple, les Cercles d’ouvriers catholiques ou « Katholische Arbeitervereine » fleurirent directement après l’invitation du Pape : Porcelette-Diesen et Morsbach en 1891, Rosbruck en 1892, Carling en 1902, Falck en 1903, et beaucoup d’autres.
Le premier séminaire a permis d’étudier spécialement la question de la propriété privée, droit que possède l’homme par la loi naturelle, et moyen de stimuler son ardeur au travail. Au cours du séminaire des 22 et 23 avril, le conférencier a présenté ce que les Papes ont dit de la famille et de son importance dans la société.
Les deux séminaires ont été animés par Olivier Jarry, titulaire d’une maîtrise de théologie, directeur-adjoint d’un collège catholique hors-contrat pour garçons dans les Vosges, où il enseigne les disciplines littéraires et historiques.