Le 15 avril 2019, restera à jamais dans nos mémoires. Ce jour-là, Notre-Dame de Paris est devenue, au moment même où commence la Semaine sainte, Notre-Dame des douleurs. Le courage des pompiers ont permis de sauver les tours et les murs. Mais la flèche qui pointait vers le ciel, s’est effondrée sur elle-même entrainant une partie de la voûte. Cette tragédie n’est-elle pas une terrible allégorie du mal qui ronge la France ?
Notre pays est dévoré par un feu intérieur qui consume en lui toute trace de chrétienté. Avant l’incendie de Notre-Dame – fruit d’une inexcusable négligence ou d’un monstrueux attentat – des centaines d’églises ont été vandalisées en France. D’après le ministère de l’Intérieur, 1063 actes anti-chrétiens ont été commis en 2019, soit 5 toutes les 48h en moyenne. Un mois avant Notre-Dame, c’était l’église Saint-Sulpice de Paris qui était victime d’un incendie dont tout porte à croire qu’il était d’origine criminelle. Simple hasard ? Qu’il soit permis d’en douter…
Au-delà de notre patrimoine, c’est la morale chrétienne, la charpente de notre société, qui est agressée par les ennemis de l’Eglise. Divorce, concubinage, avortement, promotion de l’homosexualité, théorie du genre, dénaturation du mariage, PMA : la famille telle que voulue par Dieu est réduite en cendres.
Comment s’étonner alors que c’est toute la société qui menace de s’effondrer ? N’oublions jamais que c’est la foi qui a fait la France. Sans elle, notre pays se défait. Déjà l’islam, dont certains adeptes se sont réjouis ouvertement de l’incendie de Notre-Dame, prospère sur les décombres de la France de saint Louis et de Jeanne d’Arc.
Alors que faire ? Lutter ! Oui, lutter pour éteindre l’incendie antichrétien qui consume la France, comme les pompiers ont lutté pour sauver Notre-Dame. Contrairement aux tours jumelles de New-York, qui incarnaient l’hybris du monde moderne, les tours de Notre-Dame sont restées debout. Fluctuat nec mergitur, battue par les flots, elle ne sombre pas… La devise de Paris, s’applique à la civilisation chrétienne. L’Eglise n’est pas l’Egypte des pharaons ou la Rome des césars car elle a les promesses de la vie éternelle. Fort de cette espérance, il nous faut à présent reconstruire sur les vieilles pierres de la chrétienté posées par nos ancêtres et dont certaines sont toujours debout.
C’est là la vocation du Réseau Saint Benoît : chercher et former les jeunes artisans qui reconstruirons la France et l’Europe chrétienne.